CD 2 : « RIEN N’VA PLUS »

Freddy cherchait pour son deuxième album, un son plus proche des musiques actuelles. Pour les arrangements il fait appel au jazzman Laurent Attali, lui-même auteur et compositeur de chansons. Sur l’album, Laurent est également musicien (piano, synthétiseur, guitare, …) et choriste.

Autour de Freddy et Laurent, on trouve dans le collectif :

Au niveau des textes, dans ce deuxième album, Freddy se fâche et se lâche. Les musiques deviennent plus percutantes comme dans la chanson « L’émeute » sur l’épisode des gilets jaunes. Dans la chanson éponyme de ce 2ème CD, « Rien n’va plus », c’est la défense du service public qui est choisie pour porter l’étendard de l'après-confinement.
Christine Renom, une directrice d’école maternelle à Pantin, s’est donné la mort dans son école en septembre 2019 après avoir expliqué les raisons de son geste à l’inspection d’Académique. Ce fait divers a bouleversé Freddy (chanson « Femme de Renom »). De même, il dénonce la passivité de l'Eglise catholique face au scandale des prêtres pédophiles (« La vocation »). Enfin, le contrôle social tel qu'il existe en Chine aujourd'hui et les changements intervenus depuis la crise COVID ainsi que le livre de Yuval Noah Harari lui ont inspiré la chanson « Homo Deus ».
Le « Robot poète » s’en prend à l’écriture automatique des chansons actuelles qui nous envahissent sur des mélodies faites de boucles, trouvées sur le net. « Paris radeau » est une balade sur le fleuve où les contrastes entre les différents quartiers de Paris, ses ombres et lumières sont révélées. Pour le reste, ce second opus, comme le premier, contient aussi une aventure sentimentale chantée en duo sur des guitares manouches comme « Rue d’la Gaité », ou des récits un peu fous comme « Le vol de la mouche ».

Enregistrement du CD2 "Rien n'va plus" en 2021

Enregistrement du CD1 "A tire d'elle" en 2018

Son arrangeur est le chef d’orchestre Jean-Luc Pagni, créateur de beauté. Il a réalisé et interprété sur l’album : guitare électrique, guitare basse, trombone, flute, euphonium….

Autour de Freddy et Jean-Luc, dans le collectif :

Tout ce beau monde nous transporte dans d’autres lieux et d’autres temps, …. Tantôt militant et volontiers grinçant, Freddy nous raconte des tranches de vie. Il nous parle de chacun et de chacune, de son humour aigre-doux (« Top model »). Certaines chansons sont graves : sur le sort des migrants (« Là-bas loin »), ou lorsqu’il met en scène un « Sherpa » sur l’Himalaya (chanson écrite avec son frère Adrien). Il évoque Mai 68 (« Un air de mai », les manifestations altermondialistes des années 2000 (« Mary Ann »), ceci en pleine crise sociale des gilets jaunes de la fin de l’année 2018. Dans «#Me Too », après l’affaire Weinstein, et à partir d’histoires vraies tirées d’un article de presse, il écrit un texte plein d’espoir entre une mère et ses 3 filles, uniquement interprétées par des femmes. Il se fait plus léger dans « Un piano blanc » et « Give me something I won’t forget ». Dans cet album généreux, constitué pour l’essentiel de duos homme /femme, on s’envole « A tire d’elle » vers les cieux de la bonne chanson française, la chanson à textes…